Pourquoi [PV: Owen]

Le monde était de plus en plus étrange. Sherlyn ne savait nullement quoi penser de celui-ci. Elle se demandait quand tout ce petit jeu allait prendre fin, et elle se languissait déjà du jour où elle serait enfin libre. Mais ce jour n’arriverait probablement pas de si tôt, il fallait qu’elle se fasse une raison au plus vite. L’espoir en vient à tuer l’homme, mais pourtant nous ne pouvons pas vivre sans. Et malgré qu’elle essaye de s’en convaincre, la jeune femme savait réellement qu’un jour elle sortirait de cet endroit, et qu’elle réussirait à retrouver l’estime qu’elle avait perdu d’elle-même il y a bien longtemps. Elle ne pensait qu’à survivre désormais, le reste ne lui importait peu. Se lamentait ne servirait probablement à rien, même si elle devait s’avouer être apeurée. Vivre, sans penser à ce qu’il arrivera demain, c’est désormais comme cela que Sherlyn avait décidé de penser. Une chose n’avait du moins pas changé chez elle. Ses manies de toujours espérer et de rêver sans arrêt. Perdu dans ses pensées. La jeune femme marchait tout le long des couloirs de la résidence des purposes.

Elle cherchait inlassablement un but à sa journée, qui s’annonçait bien plus monotone que les autres. Les clients n’allaient probablement pas tarder à arriver, et elle espérait ne pas être demandée aujourd’hui. Elle les avait tous en horreur…et n’arrivait nullement à capter leur beautés, tellement les raisons de leurs venues étaient dégoutantes. Voilà ce qu’est la vie à Mydhriss, une mascarade sans fin. La seule personne qui était responsable était Owen…c’est lui qui l’avait enlevé de chez elle. Sherlyn lui vouait une haine sans fin, mais était obligé de le respecter. Maintenant deux ans qu’elle était ici, désormais elle savait quelle attitude adopté avec ce genre de personnage. L’adolescente entra dans sa chambre sans réelle conviction. Elle avait un profond besoins de rester seule, et espérait ne pas être dérange, pour une fois. Sherlyn se dirigea vers la fenêtre, afin d’admirer le ciel, qui lui, était d’un bleu éclatant. Le paysage était vraiment splendide, dommage que le contexte de sa venue ne soit pas des plus réjouissants.

Owen aimait bien se promener dans la résidence des filles. Chaque fois il en était tout émoustillé et penser à ce qu'il allait pouvoir dire ou faire à l'une ou l'autre des filles qui étaient ici le comblait d'aise. Il en éprouvait une jouissance perverse, presque sadique. Il imaginait comment il pourrait aller encore plus loin, terrifier ces filles pour mieux les dominer, leur imposer ce qui lui passerait par la tête à un moment donné. C'était son état d'esprit à cet instant alors qu'il circulait dans les couloirs, regardant chaque porte. Il mettait un visage et un corps sur chaque nom de l'occupante de la chambre.

Il s'arrêta devant une des portes et, tandis qu'un sourire ou plutôt une sorte de rictus apparaissait sur son visage, le jeune homme murmura un mot, plus exactement un nom "Sherlyn"... C'était une fille qu'il trouvait superbe au parcours étonnant. En effet, elle était née en Afrique du Sud bien que de nationalité mexicaine. Et il avait pris un malin plaisir pour ramener ici cette fille, brillante étudiante, sérieuse, réservée, presque timide, dont le père avait de confortables revenus. Elle avait commis l'erreur d'écouter le baratin d'un beau parleur, lui, dans un coin d'Ecosse où elle était venue suivre ses études. Elle avait certes eu du mal à comprendre ce qu'on attendait d'elle ici. Mais il avait d'autant plus aimé cette période où il dut briser la résistance de la jeune fille. Et, près de 2 ans après son enlèvement, il arrivait encore à Sherlyn de se montrer rebelle ou alors, volontairement ou non, apathique. Et dans ces cas-là, les clients n'en avaient pas forcément pour leur argent.

C'était ce qui venait de se produire la veille et Owen venait donc là pour lui faire comprendre, à sa manière, que l'on attendait autre chose d'elle. Il posa sa main sur la poignet de la porte et chercha à ouvrir. La porte résista. Elle avait dû la fermer à clef. Il en fallait plus pour rebuter le mac qui sortit de sa poche une clef qui lui permettait d'ouvrir ces portes. Il la plaça dans le trou de la serrure et fit tourner lentement la clef. Il imaginait bien la crainte qui devait commencer à envahir la jeune femme si elle entendait ou voyait ce mouvement de clef! Puis il ouvrit la porte avec une certaine vigueur. Sherlyn était près de la fenêtre, regardant le ciel dégagé et superbe, avec le soleil déclinant à cette heure de la journée. Il s'avança dans la pièce non sans avoir refermé la porte à clef puis remis la clef dans sa poche.

"Bonjour Sherlyn ... tu es encore plus splendide sur ce fond de ciel bleu ... il y aurait de quoi faire un superbe tableau!"

Sa voix restait calme et détendu. Il fallait y aller progressivement. Mais il détailla des pieds à la tête, avec tant d'insistance que ses yeux semblaient déshabiller la jeune femme, de quoi la mettre déjà mal à l'aise

La jeune femme se demandait ce qu’il se serait passé si elle n’avait pas été aussi imprudente. Elle devait s’avouer, qu’elle n’était pas très fière d’elle. Sherlyn s’était fait avoir comme une débutante, ce qui en venait à l’exaspérer au plus au point. Elle sortirait probablement plus forte de cette situation, mais elle-même savait qu’elle aurait pu évitée ce genre de chose. Maintenant ce qui était fait était fait, et Sherlyn ne pouvait pas faire grand-chose pour le moment. Se révolter n’était surement pas l’une des idées les plus glorieuses, mais à sa fierté elle y tenait, et c’était la seule chose que personne ne pouvait lui enlever. D’ailleurs, c’était tout ce qui lui restait. Cela lui porterait surement préjudice un jour, mais cela l’importait peu.

Elle repensa un bref instant à l’homme qui l’avait « gentiment » aidé lorsqu’elle s’était blessée. Certes, ce n’était peut être pas de gaieté de cœur qu’il avait fait ce geste, mais cela était tout de même étonnant. En effet, Sherlyn n’avait nullement pour habitude d’être secourue, préférant se débrouiller toute seule et ne rien devoir à personne. Mais elle devait s’avouer, que ne pas être traité comme de la vermine pendant l’espace d’un instant avait été plaisant…jusqu’au moment où celui-ci lui avoua être un mac, sans aucune gêne et aucun scrupule, ce que la jeune femme avait sérieusement trouvé aberrant. Elle avait surement eu raison de s’en aller, mais elle devait s’avouer que derrière son statut, il n’était pas si méchant que cela. La jeune femme secoua légèrement la tête afin de chasser ses pensées confuses, et reporta de nouveau son attention sur le ciel bleuté et apaisant. La jeune femme adorait se retrouver seule pour méditer et se ressourcer. Elle avait oubliée pendant l’espace d’un instant qu’elle était en train de vivre un cauchemar sans fin.

Mais bien sûr. Quelqu’un vint perturber son havre de paix. Elle entendit une clé derrière la porte…cela ne pouvait qu’être Owen. N’était-il pas décidé à la laisser tranquille ? Peut être était-il venue pour lui parler de l’incident d’hier soir. En effet, elle ne s’était pas laissé faire, et le client en fut assez mécontent. Il était surement allé se plaindre…et elle allait en payer les frais aujourd’hui. Pourquoi était-il si lent à entrer ? Voulait-il faire durée le suspense par pur sadisme ? Cet homme était décidément pitoyable. Lorsqu’il fut enfin entré, il prit soins de refermer la porte à clé…ce qui ne présageait surement rien de bon. La peur l’envahissait, mais elle n’était nullement décidée à se retourner et lui faire face. Il la dégoutait, rien que de voir son visage angélique la répugnait. Contradictoire vous direz vous surement…mais l’esprit de cette jeune femme en venait à être quelque peu confus. Quant-il prit la parole, elle se décida à tourner le visage. Celui-ci la déshabillait des yeux, ce qui eut le don de la mettre mal à l’aise. Elle connaissait ce regard, celui-ci ne présageait surement rien de rassurant.

-Arrête ton baratin Owen, et dis moi ce que tu me veux.

Dit-elle d’un ton assez sec. Elle le regardait avec un air de défiance, mais on pouvait facilement sentir qu’elle redoutait la suite des événements.

La jeune femme était déjà sur ses gardes et lui parla d'un ton agressif. Cela l'amusait de la voir ainsi sortir ses griffes et cela n'en serait que plus excitant. Il n'aimait pas qu'il n'y ait pas de répondant car cela le privait de cette jouissance extraordinaire de voir la proie essayer de fuir, se débattre, se prendre dans les mailles du filet pour la voir ensuite complètement brisée. Oui, c'était cela qui lui plaisait et cela serait encore le cas cette fois-ci. Et puis, par son agressivité elle révélait aussi ses faiblesses, la crainte qui devait déjà la tenailler.

Owen s'approcha lentement d'elle sans que son regard quitte une seconde le corps de la jeune femme des yeux. Il était maintenant tout à côté d'elle et la dominait de plus d'une demie tête. Pourtant Sherlyn n'était pas petite, plutôt de taille moyenne. Elle paraissait encore plus frêle ainsi. La main du mac caressa doucement les joues de la jeune femme. Il pensa à cet instant qu'elle paraissait vraiment plus jeune que son âge, peut-être 18 ans, alors qu'elle en avait 22. Il fit glisser avec une lenteur voulue son doigt le long du visage avant de descendre jusqu'au cou.

"ce que je te veux ... mais ton bien Sherlyn... tu le sais bien. Je prends soin de toi depuis que tu es arrivée ici ... enfin que je t'ai amenée ici plutôt. C'est un endroit paradisiaque non? le soleil, la mer, pas besoin de travailler .. une chambre superbe ..."

En disant cela il désigna les meubles et le décor de la chambre, luxueuse. Puis sa main revint se poser sur la jeune femme, plus insistante encore. Il commençait à lui caresser la poitrine avec un petit sourire pervers au coin des lèvres.

"tu es nourrie ... logée ... tu n'as à te soucier de rien. Tu ne crois pas que tu as de la chance de vivre ici... beaucoup de filles de ton âge seraient drôlement contentes.

Sa main devenait plus pressante sur la poitrine de Sherlyn, sans la quitter du regard.

"et que te demande-t-on en retour? trois fois rien ... d'être disponible et avenante avec nos clients. Ce n'est pas difficile pour une fille comme toi ... Non? et qu'est-ce que j'apprends ... qu'un client s'est plaint hier soir ... je venais te voir pour avoir quelques explications ... juste en ami ..."

De caractère, Sherlyn n’en manquait pas, mais était beaucoup trop imprudente. Ces années d’enfer avait réussie à l’endurcir, mais ses appréhensions étaient toujours les mêmes. Elle se demandait comment Owen allait réagir à cela…elle devait s’avouer qu’elle redoutait sa réaction, mais ne comptait tout de même pas se taire. Il est bien connu que la jeune femme avait un caractère assez têtu, ce qui n’était souvent pas au goût de tout le monde. Dans ce monde, il fallait montrer qui on n’était, sinon nous n’avions plus qu’à creuser notre tombe. C’est désormais comme cela que l’adolescente pensait. Tout cela n’était nullement très joyeux, mais la vie ces temps ci s’était montrés plus difficile que Sherlyn avait pu le croire. Elle toisa son bourreau de son regard habituel, froid et dénudé d’expressions. Qu’avait-il à ajouter de plus ? Lui-même savait ce qu’elle pensait de lui, et il s’en amusait, sachant que cela l’énervait au plus au point. Celui-ci s’approcha dangereusement de Sherlyn. La partie la plus angoissante allait commencer, mais cela ne la fit tout de même pas regretter ses paroles, et elle avait prie un immense plaisir à l’envoyer balader.

Il n’était maintenant qu’à quelques centimètres d’elle…la jeune femme essaya de garder la face, en ne montrant aucune trace de crainte. Elle ne le lâcha pas du regard, tandis que sa main commençait à caresser sa joue avec lenteur. Il était impressionnant, mais pas assez pour que la jeune femme se mette à hurler…de toute façon, qui viendrait la sauver. Ses mots résonnèrent dans sa tête comme une mélodie trop entendue, qui avait surement perdue de sa valeur. Son bien ? Celui-ci était loin de cette île. Certes le paysage était charmeur, mais avait été conçue par le diable en lui-même. La main de son mac se glissa sur sa poitrine, et on pu apercevoir dans le regard de la jeune femme une pointe de dégout, mais cella ci ne bougea pas d’un centimètre, ne voulant nullement se laisser impressionner. De la chance ? Se foutait-il d’elle ? Oui de toute évidence. Vivre ici pour elle était un véritable cauchemar…devoir supporter des clients tous plus débiles les uns que les autres était une pire torture. Comme prévue, il lui parla de l’incident d’hier soir, en pressant de plus en plus sa poitrine. Sherlyn enleva brusquement sa main, et prise d’un élan de haine, elle lui cracha au visage.

-Ne me touche pas espèce d’ordure. Tu as fais de ma vie un enfer, et jamais je ne t’obéirais.

Quand sa main toucha avec de plus en plus d'insistance la poitrine de la jolie Mexicaine, Owen crut percevoir dans les yeux de celle-ci une lueur de dégoût. Ce fut rapide mais suffisant pour que cela aiguillonne le jeune homme. Il allait lui montrer quel devait être son rang. Il ne manquerait plus que les filles ici se mettent à avoir des états d'âme. Il fallait tout de suite réprimer cela sinon les macs ne les contrôleraient plus. Impensable ! Mais pour qui se prenait-elle. Elle n'avait pourtant pas à se plaindre des conditions de vie ici. Il y avait bien des putes qui exerçaient dans des conditions plus pénibles que cela. L'invective suivante de la belle acheva de mettre Owen hors de lui lorsqu'elle rejeta sa main, pourtant si douce, et qu'elle l'insulta

Citation :: Ne me touche pas espèce d’ordure. Tu as fais de ma vie un enfer, et jamais je ne t’obéirais.

ce n'était vraiment pas la peine de prendre de gants avec cette fille. Elle n'avait décidément aucune reconnaissance. Il s'agissait de lui rappeler les bonnes manières et aussi ce qu'elle était ici. Il reposa sa main sur la poitrine de la jeune femme et la glissa sous le tissu léger du caraco qu'elle portait, sentant le contact sensuel de sa poitrine nue sous le vêtement. Prestement et sans ménagement il avança sa main jusqu'à la pointe du sein droit et aussitôt pinça avec une assez grande force le téton, ne lui laissant pas le temps d'esquiver.

"J'ai l'impression que tu oublies un peu facilement ce que tu es réellement Sherlyn ... et qui je suis. Tu n'es qu'une petite pute, fort mignonne certes mais une pute quand même. Et moi je suis un des macs qui vous surveillent vous toutes, les filles, et qui vous évitent de faire des conneries ... essayer de vous enfuir par exemple ... ou ne pas être au service du client. Pour qui te prends-tu pour me parler ainsi?"

Et, au fur et à mesure qu'il parlait sa voix devenait plus froide et plus dure, le pincement qu'il exerçait sur le téton de la belle prenait une intensité plus forte. Il la toisait pour guetter le moment où elle rendrait les armes. Mais il savait qu'elle était résistante. S'il le fallait il avait d'autres armes à sa disposition. Et il savait toujours se montrer convaincant. Puis son air dur s'effaça de son visage qui redevint soudain plus doux. Mais il ne relachait pas la pression de ses doigts.

Sherlyn n’aurait peut-être pas du s’énerver de la sorte. Mais celui-ci l’avait mit complètement hors d’elle. Elle détestait quand il osait la toucher, et qu’il joue ses mielleux. La jeune femme aimait les personnes franches, et lui, ne l’était en aucun cas. D’ailleurs, elle se demandait s’il avait des qualités quelconques…surement la sournoiserie, qui n’était pas vraiment une bonne chose pour la jeune femme. Comment avait-elle pu tomber dans son piège ? Il est vrai qu’il avait du charme…quand il ne parlait pas. Mais ce n’était pas une raison, et Sherlyn s’en voulait de sa stupidité. Un jour, il finirait surement par payer tout le mal qu’il lui a fait, elle se l’était jurer. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes de vouloir se venger, mais de temps en temps, il fallait faire tourner la roue, elle n’allait donc pas être la seule à trinquer. Le cracha qu’elle lui avait lancé dans la tronche semblait ne pas lui avoir plu, et ses paroles n’avaient nullement été des plus sympathiques. En effet, elle le détestait, et elle le lui faisait bien sentir. Il n’aura qu’à s’énerver, elle s’en fichait désormais.

D’ailleurs, sa réaction ne se fit guère attendre. Il passa sa main en dessous de son caraco et pinça avec force son téton. La jeune femme étouffa un crie, cela faisait mal, elle devait se l’avouer. Elle continuait de le regarder dans les yeux, avec un regard haineux et dégouté. Une réussie à s’échapper lorsqu’elle entendit ses paroles, une seule larme, et surement la dernière. Owen avait le don de trouver les mots pour la rabaisser, et la prenait réellement pour un objet. Sherlyn ne savait plus quoi faire, à part le regarder froidement. C’est tout ce qu’il aura d’elle, son regard et ses paroles habituellement cinglantes. Sa vie devait probablement être aussi pitoyable que la sienne, et pendant un instant elle avait reçu une profonde pitié en vers cet individu, mais celle s’effaça bien vite quand elle se rappela de qui elle pensait. Quand il lui demanda pour qui elle se prenait pour lui parler ainsi, un sourire se dessina sur ses lèvres.

-Pour ce que je ne suis pas, comme toi. Tu prétends être une personne d’esprit, mais mon pauvre tu n’es qu’un minable. Rends-toi à l’évidence Owen. Tu n’es qu’un mec pommé qui cherche un sens à sa misérable vie !

La jeune femme avait de la ressource et ce soir-là elle avait visiblement décidé de résister. Mais Owen avait son temps et surtout il avait les moyens de la ramener à la raison. Quand elle se serait épuisée à l'insulter, elle serait démunie. Cependant, en la voyant ainsi surexcitée et prête à tout pour lui résister, le jeune mac se dit qu'il allait lui falloir se montrer prudent. Il n'était pas à l'abri d'un sursaut du désespoir de la belle étrangère. Il éclata de rire en entendant la réponse de Sherlyn, qui lui aboya presque ces quelques mots, des trémolos dans la voix.

Citation :: Pour ce que je ne suis pas, comme toi. Tu prétends être une personne d’esprit, mais mon pauvre tu n’es qu’un minable. Rends-toi à l’évidence Owen. Tu n’es qu’un mec pommé qui cherche un sens à sa misérable vie !

Cette agressivité n'était qu'une façade et montrait déjà la pauvreté de ses arguments. Non seulement elle ne le touchait pas mais elle le poussait à être encore plus sévère, plus intransigeant. Il allait d'abord la frapper moralement. Il y a des choses qu'elle n'aimait pas entendre ... eh bien il les lui répéterait. Si elle ne voulait pas voir la vérité en face, si elle ne voulait pas accepter certaines choses,certaines situations ... il lui montrerait qu'elle devrait les accepter. Il pinça beaucoup plus violemment son téton avec un sourire presque sadique.

"Il faut peut-être que tu comprennes certaines choses Sherlyn! tu n'es qu'une pute, une pute de luxe peut-être mais tu restes une PUTE! Et moi je suis chargé de faire en sorte que les clients soient satisfaits. C'est comme ça et ce n'est pas toi qui décide! Je ne suis pas paumé et ma vie n'est pas misérable. Chacun a ses moments de difficulté et de doute mais ce n'est pas mon cas aujourd'hui. Alors ... TU VAS UN PEU CHANGER D'ATTITUDE!"

Il s'était mis à lui parler d'un ton dur et menaçant, tout en lui pinçant maintenant les 2 tétons avec toute la force qu'il pouvait avoir. Puis il se radoucit en lui décochant même un sourire dont nul n'aurait pu dire ce qu'il cachait. Profitant d'un instant où elle restait comme tétanisée par la douleur, il relacha l'étreinte de ses doigts pour venir saisir lui saisir les poignets qu'il lui tordit et les lui ramena dans le dos. Il prit dans le même mouvement une paire de menottes qu'il portait toujours sur lui par sécurité et enserra les fins poignets ramenés dans le dos de la jeune femme. Dans le même mouvement il la força à s'agenouiller d'un coup sec de la jambe sur le creux arrière de ses genoux. Ainsi elle était en position de faiblesse et aurait du mal à se relever.

Sherlyn avait mal…et la pression des doigts sur ses tétons n’était qu’un euphémisme. Les mots qu’il employait avec elle étaient si dégradants, et méchants, que cela réussie une nouvelle fois à la blesser. Elle devait surement en avoir prit l’habitude depuis le temps…mais non, on ne s’habitue jamais à ce genre de chose. Sherlyn ignorait jusqu’ici la cruauté du commun des mortels, désormais, elle était belle et bien redescendue sur terre. La triste réalité en venait à la décevoir…c’est peut être pour cela qu’elle était toujours dans ses songes. La vie n’était qu’un fléau sans fin, pourquoi s’y attarder ? Ses pensées se perdaient, et elle se demandait elle-même comment survivre à cette situation. Si elle résistait encore, peut être qu’on la laisserait définitivement tranquille. Visiblement, elle était l’une des seules à ne pas s’être résigné sur cette île. Mais à quoi cela pouvait-il servir ? Ils étaient tous bien plus fort qu’elle, et beaucoup plus nombreux. Pourquoi résister ? Elle était belle est bien condamné à demeurait sur cette île jusqu'à la fin de sa vie, déjà gâché.

A ses paroles qu’elle avait soigneusement lancée, Owen resserra de plus en plus la pression, en parlant de nouveau. Elle était certes une pute, mais grâce à qui ? Il ne cessait de la rabaisser plus bat que terre, sa cruauté n’avait visiblement pas de fin. Sherlyn n’avait pas pour habitude de haïr son entourage…elle qui savait donner une chance à chaque être humain. Mais lui n’avait rien d’humain…s’était un véritable monstre, qui se nourrissait de la détresse des autres. Il semblait énervait, ce qui réussie à la faire sourire de plus belle. Sa haine en vers lui était grande, mais elle n’arrivait pas à le détester totalement. Malgré ses dires, il n’était peut être pas si heureux que ça, sinon il ne serait pas autant sur la défensive. Et puis, elle s’en fichait, qu’il aille au diable. Il décida enfin à la lâcher, mais cette fois il sorti des menottes de sa poche…Sherlyn ne montra aucune trace de panique. Il lui mit les mains derrière le dos et les accrocha. Il est bien connue que Owen était un véritable sadique…cela le rendait même assez pitoyable. En effet, il ne fallait pas être très courageux pour s’en prendre à une fille. Il la força à se mettre à genoux pour se prouver qu’il était en position de force. Sherlyn voulait se risquait à lui poser une question qui lui trottait dans l’esprit depuis maintenant deux ans.

-Pourquoi moi et pas une autre ?

Demanda-t-elle simplement, sans même le regarder dans les yeux. Ses yeux étaient recouverts de sanglot, chose qu’elle ne voulait nullement lui montrer. De toute évidence, il ne répondrait pas à sa question…bien trop fourbe pour trouver de bons arguments.

Il aimait que l'affrontement avec les filles ne soient pas trop faciles, qu'elles manifestent un peu de résistance, du ressort... mais là Sherlyn dépassaient un peu les bornes. C'est pourquoi le jeune mac s'était décidé à employer une méthode plus musclée et convaincante ... c'est dans ce but qu'il venait de lui menotter les poignets dans le dos et la forcer à s'agenouiller à ses pieds. Elle allait peut-être enfin comprendre. L'homme restait étrangement calme même s'il pouvait paraître énervé. Ce n'était qu'une apparence. Il commençait à être habitué à ce genre de fille récalcitrante qui ne comprenait pas qu'elle pouvait vivre tranquillement sur l'île, à l'abri du besoin, dans un confort qu'envierait tant de monde ... pour peu qu'elle sache donner un peu d'elle-même. C'est à ce moment qu'elle lui posa la question "Pourquoi moi? et pas une autre?"

Il perçut un bref instant, au moment où elle posait cette question, comme un voile dans la voix. Il était sûr qu'elle avait retenu un sanglot, coincé au fond de sa gorge. Mais elle ne comprenait donc pas qu'elle était seule responsable de ce qui lui arrivait, que son obstination à vouloir se rebeller ne la menait que dans une impasse. Il se pencha vers elle puis s'accroupit à ses côtés pour être à sa hauteur.

"Tu me demandes pourquoi toi et pas une autre? Mais je n'ai rien contre toi Sherlyn... bien au contraire! Tu es douce, sensible, très jolie ... désirable. Tu plais beaucoup à nos clients ... tu me plais beaucoup..."

Owen s'arrêta de parler quelques secondes, le temps de commencer à caresser la poitrine de la jeune femme mais cette fois-ci plus de pincements brutaux, mais au contraire de la douceur. Sa main qui s'était de nouveau glissée sous le caraco effleurait avec légéreté la peau douce du sein gauche. Il sentit la palpitation plus rapide du coeur. Puis il palpa longuement le mamelon avant de reprendre.

Oui ... tu es très désirable et très convoitée. Tu pourrais avoir tout ce que tu veux ici si seulement tu ne te rebellais pas constamment. Crois-tu que les autres fassent de même? Elles aussi n'ont pas forcément fait le choix de venir ici. Mais elles ont compris où était leur intérêt. Alors quand tu te rebelles, quand un client se plaint que pouvons-nous faire? que puis-je faire?"

Il continuait à lui caresser les seins passant maintenant du gauche au droit, toujours avec douceur.

"tu comprends ce que je veux dire?... je ne suis pas un monstre tu sais ..."

Sherlyn ne savait pas ce qu’elle pouvait faire…elle ne pouvait nullement fuir, il avait prit soin de refermer la porte à clé et l’avait lâchement menotté. La jeune femme n’en pouvait plus de ce genre de situation…il fallait qu’elle fasse quelque chose. Elle ne pouvait pourtant pas se résoudre à obéir à toutes ces immondices. Mais qu’avait-elle à faire de plus ? Avait-elle vraiment le choix ? Pour une fois, la jeune femme eut une véritable envie de se résigner…elle ne gagnerait peut être pas ce petit jeu. Il était certes bien plus fort, mais niveau intellectualité le mac en avait encore beaucoup à apprendre. Mais pour le moment, il ne fallait nullement qu’elle se rebelle. La position dans laquelle elle était en ce moment n’était pas très avantageuse…ce n’était nullement le moment de jouer les héros. Tout ce qu’elle voulait en ce moment c’était hurler son désespoir, mais son eternel fierté le lui en empêché. Jamais elle n’arriverait à se rabaisser devant un tel personnage, pourtant c’était ce qu’elle faisait en ce moment…il fallait qu’elle se ressaisisse rapidement.

Elle s’était d’ailleurs risquée à lui poser une question qui l’avait toujours intrigué. Pourquoi elle ? Oui elle se l’était demandée pendant bon nombre de temps, et maintenant elle voulait avoir une réponse. Celui-ci se mit à sa hauteur. Sherlyn avait le visage tourné, elle ne voulait plus le regarder dans les yeux…non pas qu’elle avait peur, mais son image en venait à la répugner. Ses arguments étaient tout aussi bête que sa personne…elle se devait de satisfaire les clients, c’était tout ce qu’on lui demandait. Devait-elle s’exécuter ? Même si elle y mettait la meilleures volonté du monde elle ne pourrait pas…son corps ne lui obéissait pas. Il se mit à posa la main sur sa poitrine, une nouvelle fois. Une nouvelle larme s’échappa de ses yeux, une larme qu’il ne pouvait nullement voir. Elle n’était pas décidé à le regarder.

-Ne me touche pas…arrête, je t’en pris.

Cette fille était intelligente. Les explications qu'il venait de lui donner étaient certainement claires et compréhensibles pour elle. Il avait été finalement bien gentil de lui dire tout cela. Avec d'autres il aurait pris sans doute moins de gants! Sherlyn avait toujours la tête tournée et il ne pouvait voir son regard. Owen aurait pourtant voulu voir ces yeux noisettes adorables, ce regard qui pouvait en faire fondre plus d'un, même si ces derniers temps il reflétait le plus souvent une certaine tristesse. Mais c'était de sa faute aussi! Il ne l'avait tout de même pas amenée ici pour qu'elle refuse de satisfaire les clients ... pour qu'elle refuse de se donner à son mac...

Le silence régnait depuis quelques instants. Le mac caressait les seins de sa Purpose. Puis il posa sa main sur les jolies petites fesses de Sherlyn. La jeune femme portait un ravissant petit short ultra court et il sentit les fesses remuer au contact de sa main. Alors qu'il s'apprêtait à glisser sa main dans le short, il l'entendit supplier d'une toute petite voix

Citation :: -Ne me touche pas…arrête, je t’en pris

Il ne fit que suspendre un bref instant le mouvement de sa main puis finalement arracha le short, découvrant les fesses de la jeune femme qu'il regarda, admiratif. Puis il chercha à lui expliquer qu'il ne pouvait la laisser ainsi se rebeller.

"tu comprends bien Sherlyn que je ne peux pas te laisser faire ce que tu veux. Je ne t'ai pas amenée ici pour ça. Toutes les putes n'ont pas des conditions de travail aussi idéales qu'ici. Tu ne voudrais tout de même pas te retrouver dans un endroit moins paradisiaque, un pays froid et humide, avec des clients beaucoup moins selects ... et beaucoup plus nombreux. La vie est beaucoup moins drôle et beaucoup plus courte tu sais dans de telles conditions! ne l'oublie pas !"

La menace était à peine voilée et il faudrait bien qu'elle l'entende, qu'elle finisse par entendre raison!

Tout ce qu’elle voulait en ce moment, était qu’il arrête de balader ses mains sur elle…Sherlyn trouvait cela vraiment répugnant, surtout venant de son mac. Il ne la prenait que pour une pauvre prostitué…pour lui, il n’était pas bien plus. Il ne la respectait pas…elle ne voyait donc pas pourquoi elle lui devait un quelconque respect. Elle pouvait rien faire, ses mains étaient attaché, et elle était en position de faiblesse…celui-ci profitait bien de cela. Il ne lui demandait pas son avis, et la souillait à tort et à travers…pourquoi n’avait-elle pas écouté ses parents ? Eux, lui avait dit de ne jamais tomber dans ce genre de piège, et voila que maintenant elle subissait le prix de la connerie humaine. Owen devait sentir sa peur, mais cela ne l’arrêtait pas pour autant. Il devait surement se sentir important…ici, il avait surement la reconnaissance qu’il n’avait jamais eu étant enfant, c’est donc pour cela qu’aujourd’hui il se vengeait. Cet homme est foncièrement méchant…du moins, il ne lui avait montré que cette part d’ombre qui restera à jamais gravé dans l’esprit de la jeune femme.

Un silence de mort régnait dans la chambre, pendant que le mac continuait à lui caresser la poitrine. Dire que certaines aimaient ça…elle se demandait même comment elle pouvait prendre du plaisir à ce qu’il les touche. Peut être qu’il était beaucoup plus respectueux avec d’autre, et qu’il leur demandait leur avis. Cela n’avait pas d’importance de toute façon. Sherlyn lui avait même supplié d’arrêter de la toucher…celui s’arrêta pendant un bref instant, puis lui arracha son short, sous les sursauts de la brunette. Elle ne disait rien, se contentant d’essayer de penser à autre chose. Tout ce qu’elle espérait, et qu’il n’aille pas plus loin. Lors de son monologue, la jeune femme l’avait à peine écouté…c’était toujours la même rengaine. Elle devait soit disant être heureuse ici…si elle aurait eu les mains détaché, elle lui aurait belle et bien foutu une gifle. Comment pouvait-on être heureuse de ce genre d’occupation ?

-Tu es le pire des montres…tu me dégoute.

Dit-elle d’une petite voix. Ses larmes menaçaient de couler une nouvelle fois. Son visage toujours tourné, ses cheveux lui voilant légèrement le visage…elle se demandait ce qui allait lui arriver…mais elle n’était nullement prête à coopérer avec cette ordure.

Owen pouvait maintenant caresser le joli petit cul de la Purpose et il ne s'en privait pas. Il la sentait frémir sous ses caresses mais ce n'était pas de plaisir mais bien plutôt de rage. Elle n'avait donc rien compris et d'ailleurs sans doute n'avait-elle rien écouté de ce qu'il avait cherché à lui expliquer. La jeune femme était perdue dans son monde et ne cherchait même pas en sortir. Il fallait lui donner une leçon mais il n'était même plus sûr que n'importe quelle leçon, aussi dure soit-elle, porterait ses fruits. S'il n'arrivait pas à la dresser les patrons ne seraient pas contents du tout. On ne pourrait pas bien longtemps garder ici une fille qui ne rapportait rien ou pas assez. Elle ne comprenait donc pas que ses paroles n'étaient pas des paroles en l'air. Elle ne retrouverait jamais la liberté, c'était la seule chose dont il était sûr. Si elle voulait terminer ses jours dans un bordel minable ... quelle bêtise ! alors qu'ici c'était certes une prison mais une prison dorée où elle disposait de tout le confort et le luxe dont on pouvait rêver.

Tout en pestant intérieurement contre cette rebelle stupide, il continuait à caresser les jolies petites fesses. Son doigt glissa entre les deux fesses au moment où il entendit de nouveau la petite voix plaintive qui l'insultait et lui demandait d'arrêter.

Citation :: Tu es le pire des montres…tu me dégoute

Cela l'énerva un peu plus ou plutôt le conforta dans son idée qu'il lui fallait lui donner une bonne leçon. Et si en même temps il pouvait prendre son pied, ce serait parfait. De ses deux mains, ayant arrêté de la caresser un instant, il la poussa vers l'avant l'obligeant à s'allonger par terre. Sherlyn fut déséquilibrée et bascula au sol. Les poignets menottés elle n'avait aucune chance de pouvoir se redresser ou esquisser le moindre geste de défense. Elle n'avait plus que ses jambes libres et il se mit à genoux derriière elle, pour bien coincer ses jambes entre les siennes. Il avait beaucoup plus de force qu'elle. Ses doigts écartèrent les fesses de sa proie et il s'amusa à la caresser avec insistance, faisant glisser le dos de son index le long d esa raie. Il voulait lui faire sentir un peu plus qu'elle n'était rien, rien qu'un objet qu'il pouvait manipuler à sa convenance.

"je te dégoute peut-être ... je suis peut-être un monstre pour toi ... mais toi tu n'es qu'une petite idiote ... qui ne comprend rien ... qui ne comprend pas qu'elle doit obéir ... alors ... on va te faire mieux comprendre ce que tu es ..."

Le ton était sec mais calme et froid. Il ne s'énervait pas, contrôlant parfaitement la situation.

C’était dans ces moments que la jeune femme perdait toute foi en l’intelligence humaine. Pourquoi était-il aussi cruel ? Elle pouvait bien lui affirmer qu’elle obéirait à partir de maintenant, mais elle ne pouvait pas…ce qu’on lui demandait de faire était contre ses valeurs. Pourtant il fut un temps, Sherlyn s’exécutait sans poser de question, laissant la peur la guider…maintenant c’était plus fort qu’elle. Elle avait beau se dire qu’elle ne sortirait jamais d’ici, et qu’il fallait qu’elle se plie aux règles, elle n’y arrivait pas. Voir des clients tous aussi dégoutants les uns que les autres ne l’encourageait pas à tenir le coup. Si elle n’écoutait pas ce qu’on lui disait, peut être qu’ils la relâcheraient, et la laisserait rentrer chez elle…ou la transfèrerait dans un autre bordel de Sibérie.

Les risques étaient certes grands, mais elle s’en fichait. Désormais, elle n’accordait peu d’importance à son existence, qui était à tout jamais ruiné, mais voulait vivre pour le plaisir de voir son mac couler. Lui-même ne se rendait peut être pas compte de tout le mal qu’il lui avait fait, et qu’un jour il finira par payer. Lorsque Sherlyn prit la parole, cela l’énerva d’autant plus. La seule chose de positive dans l’affaire était de lui donner du fil à retordre…il est vrai que la jeune femme était assez entêté…allait savoir si cela n’allait pas lui porter préjudice par la suite. Owen passait un doigt entre ses fesses…tout ce qu’elle avait envie en ce moment était de lui envoyer un coup de pied dans la face, mais celui-ci bloquait ses jambe à l’aide des siennes. Etait-elle si redoutable que cela ? Ce n’était qu’une pauvre tâche…rien de plus. Sherlyn essaya de se débattre, mais en vint…il était beaucoup plus fort qu’elle.

-Tu n’as pas honte de t’en prendre ainsi à une femme ? A ce que je vois tu es d’une grande lâcheté. Remarque…avec le peu de couille que tu as, ce n’est guère étonnant.

Dit-elle avec un large sourire. La punition serait sévère…mais elle devait elle-même s’avouer que ses dires n’étaient pas si faux.

Décidément rien ne faisait donc comprendre à Sherlyn qu'elle devait obéir à ses ordres. Elle croyait donc qu'elle avait encore une once de liberté et qu'elle pouvait se permettre et de lui résister et de le provoquer. Owen était maintenant persuadé qu'il fallait lui donner une bonne et terrible leçon. Un petit sourire carnassier apparut sur ses lèvres tandis que ses doigts se promenaient entre ses fesses, de plus en plus insistants, de plus en plus humiliants. Elle chercha bien à se débattre, à se dégager pour peut-être porter une sorte de ruade. Elle aurait sans doute bien voulu lui faire mal. Mais elle n'était pas de taille. Il y avait une différence de gabarit et de plus elle était placée en position d'infériorité, ainsi allongée, les poignets dans le dos. Tout ce qu'elle trouva à faire alors ce fut de l'insulter une fois de plus.

Citation :: Tu n’as pas honte de t’en prendre ainsi à une femme ? A ce que je vois tu es d’une grande lâcheté. Remarque…avec le peu de couille que tu as, ce n’est guère étonnant

Elle le provoquait ? ... elle allait voir s'il n'avait pas de couilles! Tout en lui maintenant bloqués ses jambes, le mac ouvrit son pantalon et constata avec satisfaction que sa virilité n'était pas remise en cause. Elle avait fini par drôlement l'exciter à force de le provoquer ainsi. Il le lui fit aussitôt sentir en frottant son sexe contre les fesses de la jeune Purpose. Il voulait l'humilier le plus possible avant de passer à la suite de son plan. Il écarta un peu plus les fesses de la fille.

"Tu sens dans quel état tu m'as mis sale petite garce! Tu vas voir si j'ai pas de couilles ! et je suis sûr que tu vas adorer ça... les filles comme toi aiment toujours quand on les traite comme ça !..."

Il insista ainsi pendant plusieurs minutes, se frottant à elle avec une lenteur bien calculée, passant et repassant entre ses fesses jusqu'aux abords de son petit trou, la laissant dans l'incertitude sur le moment où il irait plus loin. Elle devait d'abord gamberger dans sa tête. Ce devait être déjà la honte et la panique qui se répandait dans le cerveau de Sherlyn. Puis soudain il s'arrêta. Tout en lui maintenant les jambes coincées, il prit une petite cordelette et lui attacha les chevilles en faisant un solide noeud. Ayant laissé un bout de la cordelette libre il attacha cette extrémité au pied du lit en tirant le corps toujours sur le ventre pour le déplacer sur moins d'un mètre et l'amener près du lit. Il vérifia que les liens étaient bien solides et contempla la jeune femme ainsi entravée.

"Finalement j'ai réfléchi ... tu ne mérites même pas que je te prenne ... J'ai une bien meilleure idée pour te donner une leçon. Tu vas rester comme ça jusqu'à demain matin ou en milieu de journée ... presque une journée comme ça ! Tu pourras réfléchir pour savoir ce qu'il vaut mieux ... vivre dans le confort ici avec des clients sélectionnés ou aller travailler dans un bordel dans un pays froid et sinistre. Je suis sûr que tu feras le bon choix ensuite."

Il ponctua sa phrase d'un petit ricanement. Après s'être reculé un peu, il réfléchit un instant et alla prendre une grande tasse qui se trouvait sur une table et la remplit d'eau puis la posa par terre à côté de Sherlyn. Puis d'un mouvement brusque il déchira le caraco de la belle, laissant sa poitrine nue.

"Je ne veux quand même pas que tu meurs de soif... tu jeuneras mais tu pourras boire un peu si tu as soif. Tu trouveras bien le moyen d'atteindre cette tasse. Et puis j'avais peur que tu es trop chaud en cette fin de journée. Désolé si les nuits sont un peu fraiches!... Et ... n'escompte pas que quelqu'un vienne te délivrer. je vais fermer à clef et je serais le seul à pouvoir ouvrir.... Bonne méditation Sherlyn!"

Il ne chercha même pas à écouter ce qu'elle voudrait put-être dire et sortit en verrouillant soigneusement la porte. Il reviendrait le lendemain. Une quinzaine ou une vingtaine d'heures ainsi la ferait peut-être changer d'avis.

Pour une fois, elle osait affirmer qu’elle avait peur…peur de ce qu’il allait se passait, peur de ce qu’Owen pouvait-être capable de faire. Ce garçon la répugnait, mais peut être qu’elle se devait d’exécuter ses ordres, même si c’était plus fort qu’elle. Sherlyn n’arrivait pas à se soumettre à ces immondices, mais elle y était obligée. Tôt ou tard, tout finira surement par se payer, alors pourquoi ne pas purger sa peine sans trop faire de vague ? Même si cela voulait dire qu’elle se devait de faire un job plus que dégoutant. Cela portait vraiment à réflexion. Avant tout, la chose à faire était de survivre, et il est vrai que les conditions n’étaient pas des plus désagréables. Ce qu’il est sûr était qu’elle ne resterait pas bien longtemps ici. Il fallait tout d’abord qu’elle trouve un moyen de sortir d’ici. Une autre larme coula sur sa joue lorsqu’elle entendit la braguette d’Owen s’ouvrir.Elle avait surement était trop loin, et maintenant elle allait en payer le prix fort. Celui-ci semblait énervé, et même si l’entendre radoter en venait à l’amuser, sur ce coup elle devait s’avouer qu’elle ne voyait nullement la chose drôle. Il frotta son sexe contre ses fesses, et Sherlyn crue vomir. Décidément cela était le pire châtiment qu’il pouvait lui faire.

Il affirma que les filles comme elle adorait qu’on les traite comme ça. Owen ne la connaissait pas, et ne pouvait nullement dire ce genre de chose. Cela était encore un moyen de l’humilier, et de la rabaisser plus bat que terre. La jeune femme savait qui elle était vraiment, et elle n’écoutera nullement les dires de cet abruti. Ses frottements étaient lents et insupportables. Au bout d’un moment il s’arrêta et bloqua ses chevilles…il sortie une cordelette venue de nulle part et les lui attacha. Que voulait-il faire maintenant ? Ne l’avait-il pas assez humilié ? Il attacha la corde au pied du lit en la tirant sur le ventre…le sol était glacial. Il lui dit qu’elle devra rester ainsi jusqu’à demain…finissant par ses habituelles menaces. Elle vit se diriger vers une table et remplit un verre d’eau, puis le posa à côté d’elle…ce garçon était décidément pourrit jusqu'à la moelle. D’un geste inattendue il lui arracha son caraco pour qu’elle se retrouve nue. Elle ne prit même pas compte de ce qu’il avait dit par la suite, attendant patiemment qu’il s’en aille. Une fois qu’il eut passé la porte, la jeune femme se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, ne pouvant nullement s’arrêter…il avait fait de sa vie un enfer. Elle se demandait comment elle allait faire pour se sortir de ce pétrin. Lorsque les larmes s’étaient décidées à s’arrêter de couler, la jeune femme finit par s’endormir d’épuisement.

Une fois la porte refermée, Owen eut un petit frisson, satisfait de la punition qu'il était en train d'infliger à cette fille qui ne comprenait décidément rien. ce n'était pourtant pas compliqué ce qu'il lui demandait! Il se demanda comment elle allait réagir. La nuit de Sherlyn serait agitée, troublée de cauchemars. Cela lui ferait peut-être en fin comprendre qu'elle devait obéir. Il resta un instant derrière la porte, cherchant à percevoir des bruits dans la pièce, des pleurs sans doute mais si elle pleurait, et elle devait pleurer, la jeune femme le faisait en silence.

Il s'éloigna donc dans le couloir et retourna tranquillement chez lui. La soirée était déjà bien avancée. Quelques heures passèrent ainsi puis dans la nuit il se leva et voulut retourner voir ce qui se passait là-bas dans la résidence des filles, dans la chambre si agréable et joliment décorée de la purpose. Quand il ouvrit la porte, il n'y avait aucun bruit dans la pièce. Il devait être 3 ou 4 heures du matin et Sherlyn dormait, recroquevillée. Il contempla un instant le corps nu et superbe de la jeune fille. Si elle voulait seulement accepter la réalité, elle ferait un malheur auprès des clients! Owen s'approcha et caressa la longue chevelure qui tombait sur les épaules puis le corps à la peau douce. La jeune fille eut un petit mouvement de frémissement. Cependant elle paraissait profondément endormie. Il continua à caresser le visage, les épaules, les fesses ... Il aimait ce contact avec cette peau douce. Puis il se décida à la réveiller.

"Alors Sherlyn ... est-ce que tu as réfléchi? vas-tu te montrer plus ... coopérative? Il ne tient qu'à toi de vivre bien ici sur l'île et cela commence par faire ce qu'il faut maintenant ..."

Il voulait lui laisser une chance et il détacha la cordelette qui liait sa cheville au pied du lit, la retenant comme un animal. Méfiant, il laissa cependant les poignets entravés par les menottes. Avec cette fille il fallait être prudent. Sa main caressa une nouvelle fois la joue de la jeune fille, attendant sa réaction. Elle semblait encore perdue dans un demi-sommeil.

-Vas te faire foutre !

Il la contemplait ainsi recroquevillée et le spectacle était magnifique pour lui mais aussi surprenant. Owen se demandait encore comment la jeune femme avait pu s'endormir dans d'aussi piètres conditions. Il s'était attendu à la trouver épuisée par cette nuit inconfortable et douloureuse tant psychologiquement que physiquement. Et il trouvait Sherlyn paisiblement endormie. Cela ne voulait cependant pas dire que la sérénité et le calme avaient durablement gagné ce corps frêle et délicat. Et c'est ce qui expliquait la prudence dont il faisait montre après l'avoir partiellement, très partiellement libérée.

Il la vit ouvrir lentement les yeux, le regard un peu hébété. Sherlyn mit du temps à émerger de ce sommeil qui lui avait sans doute permis de se reposer et de fuir pour un moment la réalité de son sort. Mais il sut rapidement qu'il avait eu raison de se méfier. Owen le lut dans le regard de la jeune purpose qui se tranforma peu à peu, tandis qu'elle reprenait contact avec la réalité, sa réalité. Puis dans un nouveau mouvement de révolte, elle lui cracha au visage en lui disant "Va te faire foutre!". Le regard du mac devint à la fois plus dur et plus méprisant. Il essuya lentement le crachat.

"je constate que tu n'as rien compris Sherlyn ! ... que veux-tu à la fin? et que crois-tu qu'il va t'arriver? je t'ai déjà expliqué que le choix était simple pour toi ... vivre ici plutôt confortablement en acceptant de satisfaire les clients qui sont triés sur le volet et plutôt de bonne compagnie ... même s'ils sont parfois exigeants ... ou alors travailler dans un bordel dans un endroit beaucoup moins agréable et où tu passeras tes journées et tes nuits avec des clients beaucoup moins reluisants et moins "attentionnés" ... et là tu verras ta lente déchéance ... TU N'AS PAS D'AUTRE CHOIX MA PETITE!"

Il insista lourdement sur sa dernière phrase en lui tordant le poignet toujours entravé et en la forçant à se courber complètement, son visage touchant presque le sol, dans une position de soumission à la force que représentait le mac.

"J'étais venu dans un esprit très conciliant et c'est comme ça que tu m'accueilles! Alors il va falloir choisir très vite Sherlyn ... ou sinon..."

Il laissa en suspens la fin de sa phrase pour mieux l'impressionner mais il n'était pas sûr qu'elle soit décidée à céder. Alors il continuerait la punition et quand elle serait restée une journée entière dans ces conditions, attachée, incapable de bouger pour aller dans d'autres points de sa chambre, ne serait-ce qu'aux toilettes ... il finirait par la faire céder de gré ou de force.

» Owen Brenneman
» Gagner n'est pas joué [Owen]