Gagner n'est pas joué [Owen]

Owen ne savait pas ce qui l'avait attiré par là. C'était vraiment le hasard car il n'était pas dans ses habitudes de se balader du côté du centre équestre. Les filles venaient très rarement par là, préférant la plupart du temps, quand elles cherchaient à fuir les clients, la plage ou des endroits où elles pouvaient étaler leur beauté à l'abri des regards indiscrets. Quand il entendit des pas à proximité et aperçut une silhouette, il décida d'en avoir le coeur net et de vérifier de qui il s'agissait. Ce pouvait un client ou, plus surprenant, du personnel de l'île mais il lui avait semblé apercevoir une silhouette féminine.

La silhouette s'était faufilée dans un des box. Owen décida donc de rester discret et de faire celui qui n'avait rien vu. Il devait se faire discret pour cela car la personne avait peut-être entendu marcher. Si elle s'était empressée de rentrer dans un box cela pouvait vouloir dire qu'elle avait quelque chose à se reprocher. Le box paraissait en effet vide. Pas de cheval à proximité donc pas de raison d'aller dans ce box. Le mac reta donc à proximité, sans bouger. Sa patience ne tarda pas à être récompensée. Une jolie brune sortit du box quelques instants plus tard.

Et Owen la reconnut immédiatement. C'était Gillian, la jeune russe, une splendide jeune fille très grande, la plus grande de toutes les filles prisonnières sur l'île, mince comme un fil de fer et pourtant elle ne paraissait pas du tout décharnée, vraiment une fille superbe. Il n'avait encore jamais eu l'occasion de ... s'amuser avec elle. Il n'était pas son mac mais cela importait peu. Roman ne lui en voudrait pas. Au contraire son mac passerait ainsi pour un gentil et un tendre auprès de Gillian.

La fille n'avait vraiment rien à faire ici et il paraissait à peu près évident qu'elle se la coulait douce et faisait tout pour ne pas avoir à répondre aux demandes d'un client. Certes, à cette heure, il y en avait encore peu sur l'île ou ceux qui y étaient se remettaient d'une nuit forcément très occupée. Mais ce n'était pas une raison ... les filles devaient être disponibles! Il se dressa donc face à elle lorsque Gillian sortit du box et remarqua immédiatement l'inquiétude et la surprise qui se lisaient sur son visage. Il fallait toujours surprendre ses proies, cela les mettait en position d'infériorité. Et puis ... c'était tellement amusant. Owen s'en régalait à l'avance.

"Bonjour Gillian ... mais que fais-tu donc par ici à cette heure. As-tu demandé l'autorisation de venir là? Et les clients?..."

Pour l'instant sa voix était douce mais ferme, il était calme.

La tactique du mac avait très bien fonctionnée et il trouva même que Gillian s'enferrait rapidement dans des explications qui ne tenaient vraiment pas la route. Soit elle le prenait pour un imbécile et cette idée ne lui plaisait pas particulièrement. Soit elle manquait vraiment d'imagination. Attendre un client qui comme par hasard ne venait pas! Ce n'est pas en se cachant dens le box qu'elle risquait de le trouver ... Il se dit qu'il attendait un peu mieux de cette fille. Owen ne voulait pas aller trop vite dans la leçon qu'il voulait donner à la fille. Maintenant qu'il avait ferré le poisson il allait la laisser s'agiter un peu au bout de la ligne. Cela l'amuserait un moment.

Owen remarqua aussi que la jeune femme avait une élocution difficile, qu'elle se grattait la tête ... il était certain qu'elle était très mal à l'aise et cela ne pouvait avoir qu'une seule explication : elle lui mentait. Gillian était en train d'aggraver son cas. Elle avait cherché à se planquer pour ne pas avoir à répondre aux solliciations d'un client, peut-être même s'était-elle levée en retard, et maintenant elle mentait. Il la regarda faire demi-tour après qu'elle eut dit qu'elle devait rentrer pour ne pas se faire attendre d'un client. Elle n'avait pas fait trois pas quand il la héla, d'une voix forte et autoritaire.

"GILLIAN! tu te payes ma tête ou quoi! tu te planques loin de tout et maintenant tu t'esquives alors que je te demande des explications ... tu crois que c'est une manière de me mettre de bonne humeur? tu crois vraiment que je vais gober ton histoire à dormir debout ? C'est peut-être le genre d'histoires que tu racontais à ton père en Russie pour expliquer tes frasques ... mais à moi faudra trouver autre chose ... sinon ça va chauffer pour ton matricule !"

Je connaissais parfaitement son histoire ... cette fille avait fait les 400 coups quand elle était adolescente, se droguant jusqu'à la limite de l'overdose ... entre 15 et 18 ans ... le désespoir de son père, un aristocrate ... enfin descendant de la famille impériale. Et il savait qu'elle n'était pas commode, un peu caractérielle... La pensée de la faire mariner pour mieux la punir amusa Owen.

Reviens immédiatement ici. Et je ne te le dirais pas 2 fois. Si je suis obligé de te courir après ... ça va chauffer!"

Je me doutais bien qu'elle n'en ferait qu'à sa tête. Mais l'idée, loin de me déplaire, aurait eu tendance à m'amuser. Jouer au chat et à la souris peut en effet présenter des aspects très plaisants ... surtout quand on est le chat. Et cette fille était du genre obstinée. Je ne fus donc pas surpris quand je vis Gillian prendre ses jambes à son coup et se mettre à courir pour m'échapper. Elle se faisait de sérieuses illusions si elle pensait m'échapper. Mais je me fis une joie de la laisser s'épuiser. Et puis laisser croire que l'on s'est sortie des griffes du chat ... c'était d'autant plus dur ensuite de revenir à la réalité.

Je l'observais suivre un circuit enchevêtré à travers les allées du centre équestre et les box. Je ne m'aventurais surtout pas à la suivre dans cette cavalcade, le terme était de circonstance. Il me suffisait de ne pas la perdre de vue. Quand mes yeux la quittaient c'était mes oreilles qui prenaient le relais. Je la vis donc revenir à son point de départ et, moi-même, entretemps, je m'étais glissé dans le fameux box où elle s'était réfugiée au tout début. Je l'entendais, toute proche de moi, en train de reprendre son souffle et attendit le meilleur moment. Ayant laissé s'écouler quelques instants, je posais ma main sur son bras et la tirant vigoureusement, je l'attirais à l'intérieur du box. Je la regardai et vis son visage se décomposait. Elle avait certainement été certaine de m'avoir échappée. Je refermais la porte, tout en la maintenant fermement de mon autre main et la regardait avec un grand sourire.

"Alors Gillian ... comme ça on a voulu s'échapper ... mais on échappe pas à ce cher Owen... tu ne le savais pas? Ton cas commence à être très sérieux dis-moi ... tu te planques pour éviter les clients, tu me mens, tu t'enfuies ... je vais te laisser une chance ... tu vas m'expliquer tout ça. Et sinon ... tu vas me dire toi-même quelle va être ta punition? D'accord?

C'est vrai ça ... j'étais sympa de lui laisser choisir sa punition. Mais il n'allait pas falloir qu'elle se moque encore une fois de moi.

Décidément toutes ces filles étaient stupides et ne comprenaient pas que résister ne servait à rien. Si au moins elle le faisait de façon intelligente mais non ... elles ne songeaient qu'à proférer des insultes et à s'agiter pour rien. Gillian, comme Sherlyn ou Candice, aurait dû 'en prendre d'abord à elle-même car si elles étaient là c'est aussi parce qu'elle l'avait cherché. Alors elle n'avait même pas le courage d'assumer. Je la regardais, méprisant, et la laissait jeter son venin.

"Alors tu n'as pas d'explication, pas d'excuse ... juste des insultes. Tu crois vraiment que c'est ça qui va m'inciter à la clémence. Tu n'as vraiment rien compris Gillian. On t'offre un cadre de vie agréable ... presque paradisiaque. Mais il faut respecter certaines règles en retour ... et j'ai l'impression que les règles tu n'aimes pas ça ..."

Je m'étais rapprochée d'elle tout en parlant. Je ne cessais de la fixer. Elle ne cherchait pas à s'échapper. il est vrai qu'elle n'aurait pas été bien loin, la porte fermée du box constituant un premier obstacle difficile à franchir quand vous avez quelqu'un qui vous poursuit. Elle était vive et rapide à la course mais c'était insuffisant. J'avais décidé de la surprendre en restant calme et je lui avais parlé sur un ton ferme mais mesuré. Je lui caressais le visage, passant le revers de ma main sur ses joues avec douceur mais insistance.

"tu es très jolie Gillian. Ce serait dommage d'abîmer ce joli visage. Imagine-toi si tu étais ... disons .. un peu moins jolie. Ca ne te plairait sûrement pas... Te regarder dans un miroir et voir ... Une purpose qui désobéit ... une pute qui ne fait pas ce qu'on lui demande ... mais c'est inacceptable. Tu le conçois bien. est-ce que tu me laisses le choix ma belle?"

J'insistais sur chacun des mots, sans m'énerver et la regardais avec un sourire moqueur mais un brin cynique. Il fallait que ces paroles entrent dans sa tête, qu'elle se pose des questions, que la peur s'installe chez elle. Après elle aurait le choix, s'incliner ou résister encore. Mais quoi qu'elle fasse, elle s'en souviendrait encore mieux si la punition venait après un long moment de préparation et d'inquiétude. Cela devait marquer et son corps et son cerveau.

"Alors Gillian tu reconnais ton erreur ou tu préfères que cela se passe de telle façon que, si un jour ... si un jour ton père te revoit ... il ait du mal à reconnaître sa charmante et jolie fille ... Tu aimerais voir son regard apeuré quand il regardera celle qui ..."

Je finis ma phrase par un petjt ricanement.

Cette fille avait tout de même du cran, je ne pouvais que le reconnaître. Certes, elle se laissait un peu emporter par son désir de ne pas céder et de renverser la situation à son profit. Mais elle le faisait avec un mélange d'incosncience et de panache. Je me gardai bien de la dissuader, dans l'immédiat, lorsqu'elle crut me mettre face à un terrible dilemme si je lui abîmais son joli visage. Je trouverais ça dommage mais certainement pas pour les raisons qu'elle m'exposait. Avec ces filles il ne fallait pas hésiter à faire des exemples pour que l'autorité soit respectée. Sinon c'était l'anarchie assurée à brève échéance. Et faire exemple refroidirait les ardeurs de la plupart des autres "pensionnaires".

Elle se défoula encore en me disant qu'elle avait tout avec son père, que l'argent et le confort ne manquait pas. Je savais que c'était vrai mais elle avait bien mal utilisé les biens que lui apportaient sa famille. Encore une fois elle oubliait un peu vite les vicissitudes de sa jeunesse ... Je n'eus même pas le temps de lui répondre que Gillian se lança dans une opération survie qui n'était qu'une minable opération suicide. Elle voulut me mettre provisoirement hors d'état de la poursuivre en m'écrasant le pied. La douleur fut certes vive mais, malgré la hargne qu'elle y mit, la jeune femme était trop légère pour que cela me mette sur la touche. Une fois passé l'effet de surprise, je ne mis que quelques secondes à franchir les quelques pas qui me séparaient de la porte du box. Elle-même avait certainement sous-estimé la difficulté à ouvrir cette porte, d'autant qu'elle devait être un peu énervée par ce qui venait de se passer.

Elle venait à peine de trouver le loquet quand ma main s'abattit sur son épaule gauche que je serrais avec une force décuplée par le souci de lui passer l'envie de recommencer. Je serrais à lui broyer l'épaule puis attrapait son bras droit qui venait de lacher le loquet et lui tordit le bras, l'amenant dans son dos. Je la forçais à se mettre à genoux, la poussant sans ménagement.

"Tu croyais vraiment t'échapper? ... tu dois être sotte ou inconsciente ! Maintenant reparlons de ma menace que tu m'as semblé prendre très à la légère. Crois-tu que j'hésiterais une seconde entre garder une fille en état de plaire au client et empêcher cette fille de donner de mauvaises idées aux autres? Une de perdue ... dix de retrouvées. Il suffit d'aller faire son marché et tu seras remplacée. Par contre si tu donnes le mauvais exemple ... elles seront toutes infernales ... Alors crois-tu vraiment que je bluffe?

Je lui parlais d'un ton très froid mais sûr de moi, ne voulant surtout pas qu'elle ait le moindre doute sur ma détermination. Et pour appuyer un peu plus mes dires je lui tordis un peu plus fort le bras jusqu'à ce que, je l'espérais, la douleur paralyse son bras.

J'aurais du essayer d'écraser plus fort son pieds mais c'était plus facile à dire qu'à faire surtout quand vous êtes une femme certes grande mais très légère. Si bien que la douleur ne dus pas rester très longtemps car, à peine avais je trouvé le loquet pour ouvrir la porte, qu'il abattit sa main sur mon épaule gauche et me la broya violemment. Je retins un cri de douleur car je ne voulais pas lui faire plaisir en lui montrant qu'il me faisait mal. Mais j'eus vraiment du mal à ne pas hurler quand il me fit une clé de bras et m'immobilisa en me coinçant le bras dans le dos et en me forçant à m'agenouiller. Un petit gémissement de douleur s'échappa de mes lèvres et je me crispais, déclenchant une nouvelle vague de douleur dans mon bras. Si j'avais pus, j'aurais aimé pouvoir enlever ce bras et lui décocher une gifle au visage... Mais voilà, les humains n'ont pas de membres amovibles. Je relevais la tête de défis, juste pour lui montrer que, quoi qu'il fasse, je ne me laisserais pas faire et lui opposerais une opposition farouche. Quand il me menaça, j'eus même un rictus sarcastique.

"-Maman, j'ai trop peur... Tu parles, tu parles mais sa manque d'actes tout cela. Et ta menace ne me fait pas peur car... A ce que je sache, tu n'es pas mon mac et tu n'as donc aucun droit de savoir si on doit me garder ou pas. Il faudra voire avec Roman...-"

A peine avais je dis ses mots que je sentis Owen tirer de nouveau sur mon bras, me faisant encore plus mal. Souffrant le martyre, je poussais un cri qui devait bien le satisfaire. Baissant la tête, je retins des larmes de douleur pour ne pas lui faire le plaisir de me faire pleurer. Retrouvant le contrôle de mes yeux et de mon visage en général, je redressais le visage vers mon boureau.

"-Les mecs, vous n'êtes bon qu'à menacer mais dans les actes, vous valez pas tripettes... Vous me faites bien rire. Ce qu'il vous manque, c'est des couilles!-"

[Vais mourir xD]

Gillian ne pouvait plus se sortir du piège physiquement et elle le savait parfaitement. Alors elle m'insultait encore plus et me provoquait. Cecombat un peu désespéré m'amusait au plus haut point, d'autant plus qu'elle avait mal et le manifestait maintenant par des cris de douleur. Elle avait baissé la tête pour ne plus me montrer son visage qui ne devait plus être en rapport avec ce qu'elle me disait. Elle fanfaronnait toujours mais je sentais dans sa voix qu'elle était au bord des larmes. J'eus un petit ricannement avant de lui répondre.

"Gillian, arrête un peu de dire n'importe quoi ... tes cris de douleur me montrent que les actes dont tu me parles sont bien là et ... commencent à produire leurs effets. Tu veux que je sers un peu plus? ... Quant à Roman, ne t'inquiète pas ... il sera d'accord avec ce que je fais et ce que je vais faire pour toi. Et s'il se trouvait dans la même situation avec Sherlyn par exemple, j'approuverais les mesures qu'il prendrait. Après ... chacun a sa sensibilité et ses méthodes ... n'est-ce pas ma chère ..."

Et je tordis un peu plus le bras en terminant ma phrase. Je voulais que la douleur fasse taire ses élucubrations et qu'elle finisse par reconnaître ses torts. Ce n'était certes pas gagné. Et il faudrait peut-être, sans doute, passer à un échelon supérieur ... à d'autres actes dont elle m'avait dit que je n'etais pas capable de les mettre en accord avec mes paroles. Elle allait voir si j'étais vraiment comme ça. Dans l'immédiat je n'avais cependant pas encore envie d'abîmer ce joli minois ... c'était dommage. Pas pour les raisons qu'elle m'avait avancées, les clients qui ne voudraient plus d'elle. je m'en moquais finalement car c'était un moindre mal. Mais j'avais encore envie de voir cette jolie frimousse et de m'amuser avec elle. Je songeais alors à son passé, car nous connaissions tout de ces filles, de leurs vices passés et présents. C'était indispensable pour bien les contrôler. Alors le souvenir de la jeune junkie me donnait des idées. Gillian avait été accro à l'héroïne jusqu'à l'âge de 18 ans ... pourquoi ne pas lui rappeler cet épisode.

"Tu te souviens Gillian quand tu avais besoin de ta dose d'héroïne. Tu aimais ça hein? ... Je crois que finalement je vais être très gentil avec toi ... je vais t'y refaire gouter. Ca te fera oublier les minables qui te font des misères. Bon ... on devient, et surtout on redevient très vite dépendant. Mais on est généreux sur l'île. Tu en auras autant que tu voudras. Tu peux me remercier d'être aussi attentionné..."

Je me demandais quelle allait être sa réaction à la présentation de ce fantôme sorti d'un passé pas si lointain mais qu'elle voulait sans doute oublier. Tout était possible mais après, si elle ne s'avouait pas vaincue, il me faudrait agir et vite.

Décidément la siuation m'amusait de plus en plus et la réaction de Gillian face à la prise que je lui faisais au bras rendait notre affrontement particulièrement jouissif. Car c'était un affrontement véritable et la jeune femme résistait plus que je ne l'aurais cru. Cependant je finirais par la faire craquer d'une manière ou d'une autre et elle le paierait d'autant plus cher que la résistance aurait été longue. Elle était maintenant courbée en deux, genoux à terre. Elle m'offrait un charmant spectacle, fesses en l'air, à peine recouverte de son short qui lui donnait un air un peu provocant. Mais vu le masque de souffrance qu'elle avait montré je doutais qu'elle fut en train de penser à cela. J'éclatai de rire quand elle me balança qu'elle ne touchait plus à cette merde que je lui proposais.

"tu ne touches plus à la drogue? c'est bien ma jolie... je sais que tu as suivi une cure et que tu y touches plus. Mais ... on s'est pas bien compris. Je te demandais pas si tu t'y intéressais. Je suis désolé ... j'ai bien envie de t'en fournir même si tu n'en pas envie. Tu verras ... quand tu en auras pris plusieurs fois ... de gré ou de force ... tu ne pourras de nouveau plus t'en passer ... et tu me supplieras de t'en fournir régulièrement."

Cette idée me plaisait de plus en plus. Ce serait plus propre que de lui abîmer son joli visage. Elle avait eu raison de me mettre en garde contre ma première idée. celle-là me convenait tout à fait. Et elle me mangerait dans la main quand elle commencerait à être de nouveau accro. Cela briserait sa résistance. Maintenant ... si elle était raisonnable, elle pouvait échapper à cette lente déchéance qu'elle avait déjà connue quelques années auparavant. Et elle avait eu tellement de mal à s'en débarasser!

"Alors? mon idée te plait ... ou tu préfères être très raisonnable et revenir à de meilleurs sentiments envers moi. Tu choisis. Je peux aller chercher ça tout de suite si tu y tiens. Et ça te soulegera un peu le bras ... hein?"

Je lui caressais le visage tout en parlant, pour encore mieux lui montrer qu'elle était à ma merci.

Je sentais Gillian s'agiter au bout de la ligne comme le poisson que le pécheur vient d'attraper au bout de sa ligne. Et je trouvais cette situation très amusante, voire très excitante. Elle continuait à manifester son hostilité envers moi avec la même véhémence. Cela devait la soulager de me traiter de lâche mais ce n'était sûrement pas ça qui refroidirait mon ardeur et ma volonté de la punir. Et je partis dans un grand éclat de rire quand elle voulut me lancer une poignée de paille ... où voulait-elle m'atteindre? au visage peut-être pour m'aveugler et s'enfuir. Mais la paille atterrit pitoyablement contre mon torse et elle fut obligée de se remettre dans la même position.

Elle venait cependant de faire une remarque pleine de bon sens ... pour une fois! Si je la laissais là pour aller chercher de quoi lui faire reprendre goût à ses anciens démons, elle s'échapperait avant que je sois revenu, sauf à l'assommer pour un long moment! Il y avait certainement mieux à faire. Et de voir ce joli brin de fille ainsi à mes pieds, à moitié dévêtue me donnait des envies. Après tout ... autant joindre l'utile à l'agréable. Et ... cela ne voulait pas dire que je renonçais à mon idée que je trouvais excellente de la faire plonger dans la drogue. Cela réduirait sa résistance à l'avenir. Mais ... pour l'instant... Je la forçai dons à se remettre sur le dos, allongée dans la paille. Je lui arrachai ses vêtements et contemplai son superbe corps.

"tu as raison finalement ... il y a mieux à faire pour l'instant et ... si tu es digne de ton rang de purpose ... j'oublierai peut-être la suite que j'envisageais jusque là ..."

Je lui parlais avec un sourire aux coins des lèvres et me plaçais au-dessus d'elle, l'empêchant de bouger. Car cette fille était vraiment d'une grande vivacité et il valait meiux s'en méfier. Puisqu'elle venait de me dire que je manquais de "cojones" j'allais lui prouver que non! Et cette perspective était loin de me déplaire!

J'aurais préféré qu'Owen se prenne la paille en plein visage mais j'avais pas pus viser un peu plus haut. Si bien qu'il s'était pris la paille sur le torse et non sur le visage. J'étais finie, je ne voyais plus d'issues qui aurait put faire que je m'en serais sortie sans trop de problème. Le coup de paille était ma dernière tentative et elle avait ridiculement échoué. Je ne savais pas ce qu'il se passait en ce moment dans la tête d'Owen mais je craignais le pire. Parce que, quand les macs réfléchissaient, c'était pas toujours une très jolie issue qui attendait les filles, encore moins les purposes un peu rebelle, comme moi. J'aurais du m'habiller avec un jean un peu plus long qu'avec mon simple shorty mais voilà, j'aurais jamais imaginé que je rencontrerais Owen et que cela finirait comme ça.

Je me retrouvais vite sur le dos, avec pour seul vêtements... L'air autour de moi. Je sentais son regard lubrique sur moi et je songeais soudain à mes dernières paroles. Quand je lui avais qu'il avait pas de couilles... C'était une façon de parler, j'avais pas besoin de vérifier que c'était vrai car je savais qu'il en avait. Si j'étais digne de mon rang de purpose? Il allait voire si j'étais une femme marionnette, lui. J'étais loin d'avoir envie de lui donner ce qu'il cherchait mais j'étais loin d'avoir le choix également. Je voyais qu'il souriait tout en me matant U.C

Gillian avait rudement bien fait de me faire changer mes plans. Elle allait peut-être s'en mordre les doigts mais moi j'y gagnais indéniablement. Car, à y réfléchir de plus près, je m'étais embarqué dans une histoire impossible à vouloir la punir par là où elle avait pêché dans le passé. Ce n'était certes que partie remise et je lui réservais un traitement qui la calmerait à l'avenir. Mais avant de lui faire reprendre goût à cette merde, j'allais m'amuser un moment avec elle. Et là ... j'allais vraiment me régaler. Car cette fille était superbe et avait un cul magnifique. J'en avais entendu dire beaucoup de bien de certains clients. Et avec eux ... elle n'était pas si récalcitrante qu'elle voulait bien se montrer là.

Je l'avais donc incitée, enfin ... plutôt obligée, à s'allonger sur le dos. Je lui arrachais alors les quelques petits morceaux de tissu qui couvraient encore quelques petites parcelles de son corps. Et j'admirais ce coprs magnifique, jeune et souple. Je lui caressais le ventre et la poitrine d'une main tandis que je la maintenais de l'autre. Elle n'était pas de taille à me résister. Je pesais en effet quelques kilos de plus qu'elle, sa grande taille ne compensant pas la minceur de sa ligne. Ma main se montrait de plus en plus insistante, passant aussi dans son entrejambe.

"tu as de très bonnes idées Gillian quand tu le veux ... car je suis sûr que c'est ce que tu attendais ... "

Je lui écartais alors brutalement les cuisses et, ayant défait avec une certaine satisfaction qui devait voir facilement mon pantalon, je m'approchais d'elle, caressant son pubis et ses cuisses avec ce qu'elle avait si méchamment mis en doute. Je voulais d'abord lui faire sentir à quel point elle n'était pas de taille à résister. Elle serait bientôt à moi, qu'elle le veuille ou non. Je sentis son souffle qui devenait plus court, son regard qui me cachait toujours le fond de ses pensées.

Elle se débattait encore mais je remarquais qu'au fur et à mesure que je me montrais plus insistant et que mon sexe se frottait à elle, Gillian manifestait une volonté de moins en moins évidente. Elle n'était certes pas de taille à résister mais elle devait être aussi excitée par la situation. Bien qu'elle m'ai dit et répété que je la dégoutais et qu'elle n'avait pas envie de moi, ce genre de fille avait ça dans le sang. Elle aimait faire l'amour, ses clients s'en félécitaiaent chaque jour. Et si de temps à autre elle ne cherchait pas à se rebeller, mue par on ne sait quelle idée subite, elle serait une purpose parfaite. J'éclatai de rire quand elle me dit

Citation :

Arrête de prendre tes rêves pour des réalités, c'est n'importe quoi!"

Elle cherchait à se convaincre. Mais Gillian se défendait de moins en moins. Et je commençais à sentir poindre une légère humidité le long de sa fente qui me montrais que son corps disait tout le contraire de ce que m'avait proclamé sa bouche. Je ne manquai pas de le lui faire remarquer.

"c'est toi Gillian qui prend tes rêves pour des réalités. Les réactions de ton corps me montrent au contraire qu'il pense tout autrement que ce que dit ta bouche ... ta bouche ... elle a bien besoin d'être occupée ..."

Je souris en terminant ma phrase. C'est à ce moment que Gillian se détendit, son corps cessant de s'agiter et de se défendre. Sa respiration devint plus courte, plus rapide. Je remontais lentement et me mit à califouchon au-dessus d'elle, présentant mon sexe à sa bouche, l'approchant lentement de ses lèvres. Elle voulut encore montrer qu'elle était dégoutée par la situation par un "finissons-en" à peine murmuré comme si elle n'y croyait pas vraiment.

"mais non Gillian ... ce serait dommage de bâcler ça ... nous ne faisons que commencer ... nous allons prendre beaucoup de plaisir ... toi et moi !.."

Elle continuait à jouer les révoltées, voulant me faire croire qu'elle allait me jouer de vilains tours si je cherchais à la forcer à me faire une fellation. Mais pourtant tout en elle me montrait qu'elle avait envie de sexe, elle était maintenant trempée et ne pouvait plus me le cacher. Oserait-elle me mordre si je lui demandais de me prendre dans sa bouche? C'était un risque en effet et je n'étais pas à l'abri d'un coup de folie. Mais je décidais de prendre sa remarque sous l'angle de la plaisanterie. C'était finalement un jeu entre nous, un jeu qui devenait très excitant.

"tu vas avoir du mal à justifier toutes tes réputations à la fois! ... celle d'une fille qui aime le sexe ... celle d'une fille imprévisible ... celle d'une tigresse qui n'hésite pas à mordre et à griffer. C'est un peu une partie de poker ... et je suis très joueur!"

Je ne mentais pas en disant cela. Et j'avais l'impression que cette situation allait me procurer plus de satisfaction que je ne l'aurais imaginé. Mais j'étais aussi persuadé que Gillian elle-même était en train de chercher à repousser les limites. Je décidais de franchir un pas de plus et de jouer une nouvelle carte ... dont je n'étais pas certain du tout que ce fut un coup de bluff. Seul l'avenir le dirait. Je la regardai donc droit dans les yeux. Et je n'y lisais pas du tout ce refus et cette révolte qu'elle proclamait. J'approchais donc mon sexe de sa bouche et écartait doucement ses lèvres ...

"tu vois je suis certain que tu ne vas pas me mordre ... et ... si tu t'y risques tu vas sentir ta douleur ma belle ... tu risquerais de ne pas pouvoir voir de clients pendant quelques jours crois-moi! alors ... tu vas vraiment prendre ce risque?"

Il attendait qu'elle se décide enfin à le sucer, persuadé qu'elle s'exécuterait et même qu'elle en avait maintenant envie.

Gillian commença cependant à s'executer, ses lèvres se posant sur mon sexe pour commencer à me lécher. Cela manquait un peu d'ardeur, de conviction. Cette fille était capable de beaucoup mieux que cela mais cela viendrait, à n'en pas douter. Je l'encourageais à continuer en caressant sa chevelure abondante. Elle titillait mon gland avec sa langue, me mettant en appétit. Soudain tout dérapa. Cette salope venait de mettre sa menace à excution et avait cherché à me mordre de ses belles dents de carnassier. Aussitôt elle se dégagea de moi, cherchant à se protéger, me donnant au passage un coup de tête dans l'estomac. Mais elle n'était pas de taille.

De plus, maladroite, elle heurta l'une des parois du box et s'assoma à moitié. Je n'en demandais pas tant et fondis rapidement sur elle. Certes je n'étais pas très malin avec mon pantalon baissé et mon sexe à l'air. Elle m'avait loupé et ses dents avaient à peine effleuré mon sexe. Je me jetais sur elle et lui attrapais le bras d'une main, les cheveux de l'autre avant qu'elle ait eu le temps de réagir.

"espèce de salope ... je t'avais prévenue qu'il ne fallait pas jouer à ce jeu-là ! ... mais tu as quoi dans le cerveau ... il est complètement vide ma pauvre ! tu vas voir ce qui t'attend !"

Je la soulevais en la tirant par les cheveux tout en tordant son bras dans le dos sans me soucier de savoir si je lui faisais mal ou pas. J'étais en rage et elle allait me payer ça. Cette petite pute allait se souvenir de ce jour. Je tordis un peu plus le bras voulant l'entendre crier de douleur. Je l'avais redressée et une poignée de cheveux m'était restée dans les mains.

"tu vas d'abord t'excuser et me demander pardon. Et je veux que ce soit sans ambiguité. Pour ce que tu viens de faire ... et pour ce que tu as dit. On me traite pas de connard. Compris pauvre folle?"